Samedi 4 décembre 2066: Eliote, accointeusede l’agora nous partage son quotidien

On est samedi matin. Aujourd'hui, je suis la seule accointeuse à l'agora. Il est tôt. Je savoure mon thé chaud. J'aime tellement cette atmosphère du samedi matin. J'aime répondre aux questions des étudiants. J'aime passer d'un atelier à l'autre, être là disponible. Je profite de ce matin calme pour prendre l'almanagora et pour vous partager cette matinée.

Avec Jules qui vient de renouveler son inscription, nous avons maintenant 80 étudiants de moins de 18 ans et un cinquante-trois étudiants de tous âges au-dessus de 18 ans. Lundi, ce sera l'effervescence comme chaque matin à l'agora, mais maintenant c'est paisible. Dix étudiants suivent des formations dans des box privatifs de visioconférence pour ceux qui font des formations à distance. Un groupe est dans une salle pour une formation bureautique et rédaction. Il y a des jeunes et des adultes. C’est chouette de les voir s'entraider. Dix étudiants sont en apprentissage à l’atelier. On peut entendre au loin le bruit des scies sur le bois. Pour ceux qui sont dans l’atelier recyclage, ils fabriquent des rocket stoves (poêles de masse) pour des serres et des yourtes avec du matériel de récupération. Un autre groupe apprend à réparer des machines à laver et des grilles-pains. 

Cinq étudiants sont dehors dans la forêt comestible de l'agora. Ils vont prendre soin des plantes et étudier le fonctionnement de la serre. Ils se forment au design en permaculture. Pour 3 d'entre eux, c'est pour produire leurs propres légumes. Ils ont fini l’année dernière de construire leur serre semi-enterrée. Maintenant, on a une belle autonomie alimentaire dans le village.

Je vous laisse. J'ai un rdv avec Alicia qui suit une formation d'infirmière thérapeute. Elle se sent un peu perdue et n'est pas encore très à l'aise avec les espaces virtuels d'apprentissage. Elle doit valider quelques badges la semaine prochaine. Elle m'a demandé de l'aide pour s'organiser. On va en profiter pour faire un point sur les notions qu'il lui reste à comprendre pour acquérir ses badges. Elle aura peut-être besoin d'un coup de main d'une des infirmières du village.

Photo de Vlada Karpovich

Photo de Andrea Piacquadio

Photo de EmileKerss

Jean-Christophe LÉONARD
3 décembre, 2021
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