Justine, en travaillant sur notre projet comment ça fonctionnait avant. J’ai découvert que dans les années 2020, l'État avait initié un crédit social. Les citoyens qui faisaient des gestes bénéfiques pour l’environnement gagnaient de l’argent. Ils avaient créé une monnaie écologique pour favoriser la transition. Plus tard, ils avaient mis des malus pour les gens qui ne faisaient pas attention à la planète. Et puis un jour, il y eu des malus lorsque les citoyens ne respectaient pas les règles de l'État. Par exemple, quand ils ne traversaient pas les routes sur les passages cloutés. Ce dérapage avait condamné cette monnaie alors que l’idée partait d’un bon sentiment. Les européens avaient eu trop peur de tomber dans les crédit social à la chinoise.
En tout cas, maintenant, un tel crédit social n’aurait pas de sens. On sait très bien qu’il est important de respecter le vivant. A l’agora on fait tous des activités en forêt ou dans les jardins. Nous avons conscience de faire partie du même écosystème : la Terre. Mon père m’a dit que la prise de conscience a été forte quand des millions de gens sont morts à cause de l’augmentation de la chaleur et que des bouts de pays ont été engloutis sous les eaux. C’est là que les Agoras sont apparus et que le revenu d’activité citoyenne a vu le jour.
Imaginez si le revenu d’activité citoyenne avait été couplé au crédit social. On ne serait plus libre.
Jean-Christophe Léonard
Crédit Photo cottonbro