Oui, comme dit Iolé, aïe ma tête. Quelle cuite ! J’en ris encore. Et en même temps, j’ai un peu honte. J’espère que je n’ai pas fait trop n’importe quoi hier, car mes souvenirs sont flous. C’était bon de boire à n’en plus pouvoir et de danser de toute mon âme avec Iolé et Gaëlle. J’avais l’impression d’avoir leur âge, et plus aucune attache ! Et je voulais arrêter de penser au départ de Mathias qui me bouleverse terriblement. Est-ce qu’il reviendra vivre à la maison ? Il est si mature, à 15 ans, peut-être qu’il est en train de quitter le nid définitivement… Ce matin, retour à la réalité, au petit déjeuner, avec Jules, Zoé et Aurélien, je ressens un peu de culpabilité. Mais pourquoi ? Je peux bien être une maman, une conjointe, et également une fêtarde ! Enfin, j’aimerais bien… être autre chose, hors de la maison. Je crois que c’est ce que je disais à Alyzé, quand il m’a ramenée, hier soir. Heureusement qu’il m’a raccompagnée, je n’arrivais plus à mettre un pied devant l’autre. Je radotais, je crois. Il me semble avoir pleuré en parlant du départ de Mathias, tout à la fin… Pathétique, ma pauvre Alice… Il faut que j’aille aux toilettes, ça ne va pas du tout !

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