Bonjour l'agora des possibles,
Cette semaine, je vous abandonne. Je suis trop contente. Je suis enfin dans la capitale. J'en ai tellement rêvé. Je suis accueilli à l'agora du Haut Montmartre rue Cortot. Je suis partie sur un coup de tête. J'ai postulé plusieurs fois et ce mois-ci, ils avaient une place pour moi. Promis, je reviens à la fin de la semaine.
Marianne m'a montré des photos des années 2030 quand elle y a vécu. Je ne reconnais rien. Il n'y a plus de route mais des arbres, des chemins, des vignes de partout, des enfants dans les arbres. C'est super joli. Ça limite un peu la chaleur harassante. Je comprends pourquoi les agoranautes aiment venir chez nous dans le Haut Jura.
Christian, l'accointeur avec qui j'ai discuté, m'a dit qu'au moment de la grande crise de chaleur des années 30, la municipalité a créé un commun pour la transformation des routes gérées par la coopérative d'intérêt collectif locale. Les habitants ont porté le projet de casser les routes pour remettre de la verdure dans Montmartre. Ils ont commencé par casser le goudron. Ils ont ensuite retiré les pavés, puis des cailloux avant de retrouver de la terre. Ils ont même découvert de grandes caves venant d'anciennes carrières. J'en ai visité une dans laquelle ils font pousser des champignons. Entre les vignes, on peut trouver des maraîchers. Il fait bon vivre à Montmartre.
Jean-Christophe Léonard