Je suis au bout de ma vie… Quelle angoisse, la page de l’almanagora de samedi avait disparue. Je la repose à sa place. Ca me rend triste de voir comment vous avez traité notre almanagora.
Vous ne me croirez pas. C’est Julie qui avait pris. Elle m’a juré que ce n’est pas elle qui l’a déchirée. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé samedi mais je ne croyais pas que c’était possible d’être aussi dégueulasse. Entre les mots doux, les invectives, les messages révolutionnaires, j’ai repéré les écritures de quelques-uns d’entre vous. Je suis en colère. Vous ne pouviez pas faire ça ailleurs.
Julie m’a dit qu’elle avait libéré ce chapitre. Qu’elle en avait marre qu’on emprisonne tout dans des histoires, dans des almanagora. Qu’elle avait le droit à l'oubli. Qu’elle voulait qu’on l’oublie. Qu’elle avait envie d’oublier et qu’on n’écrive plus sur elle dans l’almanagora.
Baltazar: Vous allez arrêter d'embêter Julie. Elle a raison. Je comprends qu’elle en ait marre qu’on raconte tout dans cet almanagora
Matthieu: Je pense que Julie doit être aidée. A la fois pour ce qu’elle a dit à Iolé mais également par ce qu’elle a recommencé à voler.
Marianne: Et si on détruisait l’almanagora à la fin de l’année comme ça Julie serait rassurée et finalement cette œuvre est éphémère.